Notre Marraine Hélène, monitrice, photographe, autrice et éditrice du blog « Different dive » : on vous la présente !

Hélène Adam – Different Dive
Elle est pour cette première édition notre marraine, l’oratrice de l’évènement, la douce voix qui inondera vos oreilles, notre représentante. Hélène est, tout simplement, en 4 mots, l’âme du festival. Nous (l’équipe organisatrice) la connaissons bien. Et vous… ? Pas d’inquiétude ! Scubapnea est aussi là pour enrichir votre prisme des personnalités sous-marine.
Allez, on vous la présente !
Hélène, peux-tu nous faire l’honneur de te présenter ?
« Oui bien sur ! Je suis spécialiste en formation des adultes. J’ai un master de formation des adultes de l’université catholique de Louvain située à Louvain la Neuve. J’accompagne et je forme des professionnels au travers de la réalisation de leurs projets, essentiellement d’une démarche réflexive depuis de nombreuses années. Je suis également autrice, conférencière, blogueuse, monitrice dans le milieu de la plongée.
Je vis en Belgique mais j’avoue préférer répondre que je suis une citoyenne du monde (rire). Je me sens chez moi partout ! Je suis aussi maman de 3 enfants et je vis avec mon amoureux Didier.
J’adore ce qui est proche du respect de la vie en général et de la nature en particulier à proprement parler (je me sens bien dans les espaces naturels). »
Quel est ton parcours dans la plongée sous-marine en somme ?
« J’ai débuté la plongée en 2009 un peu par hasard mais j’ai toujours été proche du milieu aquatique. J’ai fait beaucoup de natation en compétition pendant des années dans ma jeunesse et j’ai toujours aimé la mer ! Par pure coïncidence, j’ai vu un jour, des plongeurs aller en carrière en Belgique. J’ai trouvé ça complétement effrayant mais ça m’a piquée de curiosité… tellement que j’ai décidé d’aller voir ce qu’ils voulaient voir !
Animée par cette curiosité, je me suis trouvée un club en 2009. Dans la foulée, j’ai passé mes différents niveaux CMAS et NAUI (National Association of Underwater Instructors), tranquillement, environ un par an, en plongeant beaucoup beaucoup beaucoup en Belgique. Et puis en laissant un peu d’espace, j’ai entamé la formation de monitrice qui était pour moi plutôt une suite logique à mon métier de formatrice dans le milieu de l’éducation et en entreprise. Ça allait de soi avec mon bagage pédagogique, ca faisait longtemps que je l’avais acquis professionnellement.
J’ai rencontré Didier pendant ce parcours sous-marin ! Il est mon binôme et compagnon avec qui j’ai réalisé des tas d’expériences extraordinaires sous l’eau et hors de l’eau mais ça reste entre nous ! (rire). On plonge beaucoup dans des milieux différents et j’aime explorer de nouvelles pistes comme la plongée spéléo, la plongée en scooter, sous glace… A côté de ça, j’ai continué de former des gens, des moniteurs et des plongeurs. »
Qu’est-ce qui t’a donné envie de devenir blogueuse dans ce domaine ?
« Comme je l’ai dit, je suis autrice, conférencière, monitrice mais aussi photographe dans le milieu de la plongée. Je me suis découverte un intérêt à inspirer les autres, les encourager à découvrir, et à protéger la nature mais aussi à amener mes lecteurs à chercher ce qu’il y a de meilleur en eux-mêmes et dans leur pratique de la plongée. Sûrement une déformation professionnelle !
C’est pour résumer ce qui m’a donné envie de créer le blog : confronter la pratique de professionnel en formation et celle de monitrice de plongée. Et aussi de voir que des tas de choses ne bougeaient pas dans le monde de la plongée. Des choses qui auraient pu être plus cool, plus fun et plus bienveillantes avec un petit coup de pouce. C’est pour ça que j’ai créé mon blog en 2017. Il a tout de suite très bien fonctionné. C’est au fur et à mesure que j’ai rajouté des tests de matériel et que j’ai parlé de mes voyages. Au départ, c’était vraiment axé sur la formation de plongée dans le respect du cheminement et du cursus de chacun. »
Nous avons eu la chance de partager un tout petit bout de chemin de ton tour de France de la plongée lors de ton passage à l’Argonaute cette année. Qu’est ce qui t’a donné envie de te lancer dans le projet ? D’où vient il ?
« Le projet du tour de France fait partie de ce que j’appelle mes idées un peu « folles ». J’étais l’année passée au bord d’une piscine avec Didier. On écoutait les informations qui passaient à la radio, c’était la période malheureuse des gros feux de forêt dans les Landes.
On en a discuté et on s’est plongé (haha) dans une discussion autour de notre façon de vivre, nos façons de faire, les changements auxquels on devrait procéder, comment modifier un peu plus ce qu’on fait déjà… On est passé par les aspects routiniers de la vie, aux aspects des voyages. Il n’a pas fallu longtemps pour nous entendre dire « et si l’année prochaine on ne partait pas plonger loin dans le monde ? et si on plongeait tout simplement proche de chez nous ? et si on allait voir partout en France et qu’on faisait un tour de France de la plongée ? » Avec des « si », on refait le monde… Mais Didier qui est d’habitude d’opérationnaliser pour bien faire les choses a réfléchi quelques secondes et il a simplement dit ok ! Je ne savais pas qu’il allait tout de suite adopter l’idée, mais ça lui a instantanément plu et on est parti sur l’idée !
On a commencé à se renseigner, à tester la faisabilité et à proposer à certains partenaires de s’associer à ce projet. Ils ont été très enthousiastes !
Voila, vous connaissez l’histoire.. et le point de départ, à savoir : une interpellation écologique « est-ce que pour plonger bien, il faut plonger loin ? ».
Le tour de France effectué, je peux vous le dire fermement : on trouve en France des plongées magnifiques ! »
Une idée de la date de sortie de ton contenu du tour de France ? Une info en avant-première ?
« Quand je suis très très optimiste, je me dis que le livre du tour de France qui est son aboutissement, sortira fin octobre. Si je veux être plus réaliste, je dis qu’il sortira fin novembre ! Donc on peut espérer qu’il sorte entre ces deux dates (rire)! »
Quels sont tes projets à venir ?
« Dans mes projets immédiats, je dois terminer le livre du tour de France.
Méga scoop pour vous Scubapnea (personne personne, personne n’est au courant) ! Pour la fin d’année également, aux alentours de septembre/octobre, c’est la production et la réalisation d’un film tout à fait original, (forcément sur la plongée), qui va voir le jour. C’est un projet que j’ai initié, que j’ai pensé et j’ai rêvé (en co-réalisation avec d’autres), que j’aimerais proposer (je suis en Algérie en ce moment, donc j’en profite pour dire Insha’allah si tout va bien (rire) )!
L’année prochaine j’aimerais vraiment me concentrer sur la réécriture de romans. Je dis ré-écriture parce que j’en ai écrit un en 2019 : « il me disait ose » et un en 2021 : « Jesse Ocean ». C’est un art qui m’a beaucoup plu. J’aurai aimé le faire cette année mais avec le tour de France, ça n’a pas été possible. »
Qu’est ce qui t’a décidé d’accepter ton rôle de Marraine (même si on sait que le charme Toulousain y est pour quelque chose !)
« J’ai accepté d’être la marraine du festival de Scubapnea à Toulouse, parce que ça s’inscrivait assez bien dans l’idée du tour de France. D’abord parce que l’Argonaute/Subchandlers était partenaire, mais aussi parce que ça fait partie du concept de plongée de proximité. J’aime que ce soit l’apparition d’un nouveau projet, c’est toujours chouette de soutenir et d’encourager de nouvelles initiatives !
Le charme Toulousain y est (E.VI.DEM.MENT) pour quelque chose !
Je me suis bien bien plu à vous rencontrer fin mai donc ça m’a naturellement donné envie de tenter de nouvelles choses à vos côtés ! »
Ou pourra t-on te retrouver pendant le festival Scubapnea ?
« Je serai en train de déambuler entre les stands ! Je serai également maitresse de cérémonie, vous me retrouverez souvent sur scène à animer les conférences passionnantes que le festival Scubapnea a programmées (A retrouver en cliquant ici d’ailleurs) ! »
Un petit mot pour la fin ?
« En petit mot pour la fin, je voudrais dire que où qu’on soit dans ses rêves ou dans ses projets; oser ses propres rêves, oser faire de sa vie son plus beau projet amène à des rencontres extraordinaires et à la réalisation parfois de projets dont on ne soupçonnait même pas qu’ils puissent naître un jour. »